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Impôt auto-entrepreneur : 6 erreurs à éviter

De façon générale, tout semble facile lorsqu’on se lance dans l’auto-entrepreneuriat. Pourtant, il existe certains pièges fiscaux qui vous guettent, surtout lorsque vous êtes débutants. À travers ce guide, on vous présente 6 grandes erreurs à éviter absolument afin d’échapper aux déconvenues fiscales.

Oublier de prévoir votre imposition future

Séduits par le régime microfiscal simplifié, plusieurs auto-entrepreneurs pensent à tort qu’ils seront exonérés d’impôt. Pourtant, vos bénéfices sont bien soumis à l’impôt sur le revenu. Vous risquez même une désagréable surprise en découvrant le montant réel de vos charges fiscales.

Pour l’éviter, anticipez le montant de votre impôt en l’estimant dès le début de vos activités. C’est ce qu’on appelle le calcul de l’impôt sur le revenu auto entrepreneur dans l’univers fiscal. Ces projections vous aideront à adapter votre stratégie pour ne pas vous retrouver dans le rouge.

Mal choisir votre régime fiscal

Le choix de votre régime fiscal est déterminant et aura un impact direct sur vos charges en termes d’impôts et de cotisations sociales.

En tant qu’auto-entrepreneur, vous pouvez opter pour le régime microfiscal simplifié de droit. Mais dans certains cas, le régime réel peut s’avérer plus intéressant sur le plan fiscal. C’est typiquement le cas si vous réalisez moins de 25 % de marge brute, ou si vous supportez des frais élevés déductibles.

Dans l’un ou l’autre des cas, prenez juste le temps d’analyser votre activité afin de déterminer le régime le plus adapté. Vous pourrez ainsi légalement optimiser votre imposition et gagner en trésorerie sur votre auto-entreprise.

Confondre votre chiffre d’affaires et votre bénéfice imposable

Ne confondez jamais votre chiffre d’affaires et votre bénéfice réel, car seul le second est soumis à l’impôt. Pour le déterminer, il vous suffit de déduire l’ensemble de vos charges déductibles (achats, services extérieurs, locaux, véhicules, etc.).

Une autre erreur courante est de considérer la totalité de son chiffre d’affaires comme du profit imposable. Ce faisant, vous vous exposez à une imposition excessive qui ne reflète pas la réalité de votre activité.

Omettre certaines déductions fiscales

De nombreuses charges liées à votre activité d’auto-entrepreneur peuvent être déduites pour réduire votre bénéfice imposable. Mais vous devez d’abord penser à toutes les inclure pour y arriver. Il s’agit des factures de matières premières ou fournitures, des cotisations sociales, des frais de véhicule ou de téléphone, etc.

Une comptabilité rigoureuse est indispensable pour justifier ces dépenses. En cas de doute, votre expert-comptable vous conseillera sur les charges déductibles à faire valoir pour payer moins d’impôts.

Ne pas anticiper ses acomptes provisionnels

Contrairement aux salariés, les auto-entrepreneurs payent leurs impôts directement sans prélèvement à la source. Vous devez ainsi verser spontanément des acomptes provisionnels en cours d’année en fonction de vos recettes estimées.

Sans anticipation de ce calendrier, vous risquez des pénalités de retard ou un important solde à régler lors de la déclaration de revenus. Pour l’éviter, projetez le montant de vos acomptes dès le début de vos activités afin d’ajuster votre trésorerie.

Ignorer certains revenus annexes

Outre leur activité principale, de nombreux auto-entrepreneurs perçoivent aussi quelques revenus annexes (droits d’auteur, formations, consultance, etc.). Or, ces recettes accessoires doivent également être déclarées.

Si vous omettez de les reporter, vous vous exposez à un redressement fiscal en cas de contrôle. Intégrez donc bien tous vos revenus perçus dans l’année dans votre déclaration pour une parfaite transparence fiscale.